La Commission Européenne a récemment tiré la sonnette d’alarme quant à la dégradation quasi générale des eaux de surface et des nappes phréatiques. La Commission prévoit que dans moins de dix ans les normes de concentration en polluants risquent de ne plus pouvoir être respectées. Le problème des nitrates et des métaux lourds serait, paraît-il, “sous contrôle”, celui des pesticides “observé avec vigilance”. Un quart des sites de pompage dépassent fréquemment la pollution admise? Qu’à cela ne tienne, on mélange l’eau empoisonnée dans une eau moins contaminée et le tour est joué! Comme de coutume, on minimise l’effet cumulatif et la synergie toxique des produits nocifs.
           Sans parler :

• Des tuyaux de plomb (encore 60% des tuyaux en France).


• Des nitrates qui s’y rajoutent, dûs aux engrais utilisés dans les cultures pour obtenir un meilleur rendement. Mais la nappe phréatique absorbe tous ces nitrates!


• De plus, la Clarification (une des étapes d’une station d’épuration), suppose l’emploi de sels d’aluminium reconnus dangereux pour la santé.


• La désinfection par le chlore donne un goût d’eau javélisée et entraîne la formation d’haloformes dont l’effet cancérigène n’est plus à démontrer.

           Aujourd'hui, seulement 70% des eaux usées en France sont traitées.