Ce paragraphe rassemble les normes françaises en ce qui concerne la
teneur maximale des composants nocifs.
A) Les facteurs physico-chimiques.
chlorures 200 mg/l (Cl)
sulfates 250 mg/l (SO4 )
magnésium 50 mg/l (Mg)
sodium 150 mg/l (Na)
potassium 12 mg/l (K)
aluminium total 0,2 mg/l (Al)
(épilepsie, hypertension, lésions cérébrales, perte
de mémoire).
B) Les facteurs indésirables.
nitrates 50 mg/l (NO3 )*
nitrites 0,1 mg/l (NO2 )
ammonium 0,5 mg/l (NH4 )
azote Kjeldahl 1 mg/l (en N) N de NO3 et NO2 exclus
fer 200 µg/l (Fe):
Si le fer est indispensable à la vie, sa concentration excessive reste
dangereuse : hyper coagulation du sang, thrombose, embolie, hémosidérose (foie, poumons,
rate), atteinte du système urinaire (hématurie).
manganèse 50 µg/l (Mn)
cuivre 1 mg/l (Cu)
Inflammation pulmonaire, hyperthyroïdie, hypertension (spasmes, crampes,
hyper pigmentation, diarrhée, dyspepsie, migraines, cystite, néphrite.).
zinc 5 mg/l (Zn)
phosphore 5 mg/l (P2O5 )
argent 10 µg/l (Ag)
fluor<1 500 µg/l
C) Les facteurs toxiques.
arsenic 50 µg/l (As)
cadmium 5 µg/l (Cd):
Le cytotoxique de référence. Il tue les cellules vivantes, les
bonnes comme les
mauvaises. Toxicité aggravée par les carences en fer, calcium
ou protéines.
Dysfonctionnement rénal, hypertension, cofacteur du cancer de la prostate.
cyanures 50 µg/l (CN)
chrome total 50 µg/l (Cr)
mercure 1 µg/l (Hg)
Responsable du redoutable syndrome de Minamata, au Japon, où il a prouvé son
effroyable neurotoxicité irréversible, sous sa forme la plus
répandue, dûe à l'utilisation Industrielle du monométhyle de mercure. Concéquences : destruction du cerveau,
de la moelle épinière et des nerfs périphériques et peut même franchir
la barrière placentaire.
nickel 50 µg/l (Ni)
plomb 50 µg/l (Pb)*
antimoine 10 µg/l (Sb)
sélénium 10 µg/l (Se)
hydrocarbures polycycliques aromatiques (H.P.A.) :
- pour le total des 6 substances suivantes : 0,2 µg/l fluoranthène,
benzo (3,4) fluoranthène, benzo (11,12) fluoranthène, benzo (3,4)
pyrène,
benzo (1,12) pérylène, indéno (1, 2, 3-cd) pyrène,
benzo (3,4) pyrène 0,01 µg/l
Daprès le Décret n° 89-3 du 3 janvier 1989
D) Les facteurs microbiologiques.
1. L'eau ne doit pas contenir d'organismes pathogènes, en particulier
de salmonelles dans 5 litres d'eau prélevée, de staphylocoques pathogènes
dans 100 millilitres d'eau prélevée, de bactériophages fécaux
dans 50 millilitres d'eau prélevée et d'entérovirus dans un volume ramené
à 10 litres d'eau prélevée.
2. 95 % au moins des échantillons prélevés ne doivent
pas contenir de coliformes dans 100 millilitres d'eau.
3. L'eau ne doit pas contenir de coliformes thermotolérants et de streptocoques
fécaux dans 100 millilitres d'eau prélevée.
4. L'eau ne doit pas contenir plus d'une spore de bactéries* anaérobies
sulfitoréductrices par 20 millilitres d'eau prélevée.
5. Lorsque les eaux sont livrées sous forme conditionnée, le
dénombrement des bactéries aérobies revivifiables, à 37 °C et après
24 heures, doit être inférieur ou égal à 20 par millilitre d'eau prélevée
; à 22 °C et après 72 heures, il doit être inférieur ou égal à 100 par millilitre
d'eau prélevée. L'analyse est commencée dans les 12 heures suivant le conditionnement.
(Décret n° 90-363 du 5 avril 1995)
6. "Lorsque les eaux sont livrées sous forme conditionnée,
l'eau ne doit pas contenir de Pseudomonas aeruginosa dans 100 millilitres".
(Décret n° 90-330 du 10 avril 1990)
7. Les pesticides*.
Les caractères nocifs pocédant une étoile seront développés
ci-après.
Nitrates
Plomb
Pesticides